Pourquoi le 1er mai est-il un jour chômé et comment cela vous affecte-t-il?

Découvrez pourquoi le 1er mai est considéré comme un jour de repos obligatoire et ce que cela signifie pour vous au quotidien.

Le 1er mai : Un jour pas comme les autres

Il est commun de savoir que le 1er mai est un jour férié. Cependant, ce qui le différencie des autres jours de congé, tels que le 14 juillet ou le 8 mai, c’est son caractère obligatoirement chômé.

Une tradition légiférée

Cette spécificité du 1er mai n’est pas le fruit du hasard. En effet, elle a été établie par la loi, faisant de cette journée une exception parmi les autres jours fériés. Pour qu’une entreprise ou un service public puisse ouvrir ce jour-là, une dérogation est nécessaire.

Le 1er mai : Jour férié et chômé

Un jour férié en France peut être soit religieux (Pâques, Noël…), laïque (le 1er janvier…), ou de commémoration nationale (14 juillet). Ces jours peuvent être travaillés ou non, selon le choix de l’entreprise.

Cependant, le 1er mai est la seule exception à cette règle. En effet, ce jour, également appelé fête du Travail, est à la fois férié et « obligatoirement non travaillé, sauf exception ».

Origines du 1er mai chômé

La tradition du 1er mai chômé a été instaurée lors du centenaire de la Révolution française en 1889. Dès lors, le 1er mai est devenu une journée de manifestations, une tradition qui perdure encore aujourd’hui. Cette date est devenue chômée en 1919, après un vote du Parlement. Depuis 1948, ce jour est chômé pour toutes les entreprises et catégories confondues, sauf pour certaines professions essentielles comme dans les hôpitaux ou les transports publics.

En conclusion, le 1er mai est un jour à part dans le calendrier français. Instauré jour chômé depuis le siècle dernier, il est l’unique jour férié qui doit obligatoirement être respecté, à quelques exceptions près. Une spécificité qui fait de cette date une tradition bien ancrée dans la société française.