Pourquoi la définition du mot « asexuel » dans le Larousse est considérée comme fausse et dangereuse

Un collectif de personnalités alerte sur la définition du terme « asexualité », qui fait son entrée dans le Petit Larousse 2026 fin mai. Celle-ci met en danger les personnes asexuelles, soulignent ses 80 signataires.
Une fausse avancée. Dans une tribune publiée dans « Libération », 80 personnalités dont la réalisatrice Ovidie, la créatrice June Pla ou l’essayiste Camille Teste demandent une « mise à jour respectueuse » de la définition de l’asexualité dans le Petit Larousse, à paraître le 21 mai 2025. Parmi les 150 nouveaux mots de l’édition 2026, le dictionnaire y définissait pour la première fois une personne asexuelle comme « quelqu’un qui n’éprouve du désir ou de l’attirance sexuelle pour personne et n’a ni fantasme ni libido ».
« Si nous saluons l’ajout de ce terme dans le célèbre dictionnaire, nous ne pouvons que dénoncer l’inexactitude de cette définition », alerte le collectif d’autrices et de personnalités. En cause : deux aspects de la définition, qui réduisent considérablement ce qu’est l’asexualité. « Les personnes asexuelles disent éprouver ‘peu ou pas d’attirance sexuelle pour autrui’. Le ‘peu’ est important parce que l’asexualité est un spectre », rappelle d’abord le collectif. « Ensuite, les personnes asexuelles peuvent avoir de la libido et du désir sexuel », ajoute-t-il.
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