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« N’imposons pas aux femmes d’être les premières victimes » : une tribune alerte sur les fermetures de centres de santé sexuelle

« N’imposons pas aux femmes d’être les premières victimes » : une tribune alerte sur les fermetures de centres de santé sexuelle
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Dans une tribune publiée ce lundi 5 mai dans « Le Monde », la présidente et la directrice générale de La Maison des femmes alertent sur les coupes budgétaires des centres de santé sexuelle, des lieux pourtant essentiels pour la santé des femmes.

L’annonce est tombée avec fracas mi-avril : sept centres de santé sexuelle vont fermer leurs portes dans la Drôme. Ces fermetures, justifiées par les autorités départementales au nom d’économies budgétaires, compliquent en réalité l’accès aux soins en matière de santé sexuelle et reproductive. Elles s’inscrivent dans un contexte plus large de restrictions financières. Le lendemain de l’annonce, le Premier ministre déclarait en effet la nécessité de réaliser 40 milliards d’euros d’économies dans le budget de l’État.

En réaction à ces mesures, Ghada Hatem et Violette Perrotte, respectivement fondatrice et directrice générale de l’association La Maison des femmes, ont rappelé, dans une tribune publiée ce lundi 5 mai dans « Le Monde », l’importance de ces structures : « Quand on parle d’égalité, la santé sexuelle ne devrait plus jamais être considérée comme une discipline de seconde zone. »

Aggraver les inégalités

La disparition de ces lieux, dédiés à la contraception, à l’IVG, à la sexualité et au dépistage des infections sexuellement transmissibles, aggrave les inégalités d’accès aux soins. Ces fermetures accentuent également les disparités...

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