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Mortalité infantile en France : des erreurs de prise en charge évitables parmi les multiples causes

Mortalité infantile en France : des erreurs de prise en charge évitables parmi les multiples causes
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Plus de la moitié des événements indésirables graves survenus chez des nouveau-nés entre 2017 et 2024 ont conduit à un décès, selon une analyse de la Haute Autorité de santé (HAS) publiée ce 21 mai. Or, la majorité de ces incidents auraient pu être évités.

Chez les nouveaux-nés, des événements indésirables graves associés aux soins, dont des erreurs de prise en charge, sont responsables de décès mais seraient parfois évitables, observe ce mercredi 21 mai, la Haute autorité de santé, qui formule dix préconisations pour une meilleure sécurité.

Sur 328 déclarations de tels événements reçues entre début mars 2017 et fin mai 2024, plus de la moitié (54 %) a concerné un décès, près d'un tiers une mise en jeu du pronostic vital (31 %) et 15 % un probable déficit fonctionnel permanent (exemples : nécroses cutanées et séquelles neurologiques), selon cette première analyse au niveau national.

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Or 57 % des événements indésirables graves associés aux soins concernant ces nouveaux-nés étaient majoritairement évitables ou probablement évitables, selon les professionnels de santé qui les ont déclarés, note la HAS.

Des mesures, principalement humaines ou organisationnelles, qui auraient pu empêcher leur survenue ou limiter leurs conséquences (demande d’un autre avis, communication entre soignants, formation) n'ont...

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