Mort du petit Émile : que sait-on du passé rigoriste du grand-père ?

Le grand-père d’Émile a été placé en garde à vue ce mardi 25 mars pour « homicide involontaire » et « recel de cadavre » dans le cadre de l’enquête sur la mort du petit garçon.
Quatre personnes ont été placées en garde à vue ce mardi 25 mars pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre » dans le cadre de la mort du petit Émile Soleil, 2 ans. L’enfant avait disparu le 8 juillet 2023 alors qu’il était sous la garde de ses grands-parents dans les Alpes-de-Haute-Provence et son corps avait été retrouvé en mars 2024 par une promeneuse à 1,7 km du hameau où se trouve la maison familiale. Parmi les personnes placées en garde à vue, le grand-père d’Émile, Philippe Vedoni, dont le passé rigoriste avait intrigué les enquêteurs.
En cause, sa présence entre fin 1991 et début 1994 au sein de la communauté catholique intégriste de Riaumont à Liévin (Pas-de-Calais), comme le révélait « Le Canard enchaîné » il y a un an. Philippe Vedoni y travaillait comme kinésithérapeute. Vingt ans après son passage, son nom est ressorti dans une vaste affaire judiciaire de violences sur mineurs impliquant la communauté.
Claques et coups de pied aux fesses
Entre 2014 et 2017, une série de plaintes avait été déposée par des anciens élèves de l’internat pour des faits de viols, d’agressions sexuelles et de maltraitance datant du début des années 90. Philippe Vedovini était alors mentionné avec le statut intermédiaire de...