Monique Olivier garde le silence face aux juges du pôle cold case : le mystère Cécile Vallin reste entier

Vingt-sept ans après la disparition de Cécile Vallin, l’enquête piétine toujours. Ce vendredi, Monique Olivier, ex-femme de Michel Fourniret, est restée mutique face aux juges du pôle cold case. Seule une audition par la juge Sabine Khéris pourrait, peut-être, briser son silence.
Saura-t-on un jour ce qui est arrivé à Cécile Vallin ? Interrogée ce vendredi matin par trois juges du pôle cold case de Nanterre (Hauts-de-Seine), dans le cadre de la disparition de cette lycéenne de 17 ans en 1997, Monique Olivier n’a fait aucune déclaration.
La raison ? L’ex-compagne et complice du tueur en série Michel Fourniret refuse de s’exprimer en dehors d’un tête-à-tête avec Sabine Khéris, l’une des trois juges d’instruction du pôle, avec laquelle elle a déjà collaboré dans les dossiers Estelle Mouzin et Lydie Logé.
Disparition en 1997
Il s’agissait de sa troisième audition infructueuse dans l’affaire Cécile Vallin. Le 8 juin 1997, l’adolescente disparaît alors qu’elle marche sur une route nationale à la sortie de Saint-Jean-de-Maurienne, en Savoie. Le lendemain, elle devait passer l’épreuve de philosophie du baccalauréat. À 18h30 ce dimanche, un riverain la voit pour la dernière fois. Son corps n’a jamais été retrouvé.
Vingt-trois ans plus tard, en mai 2020, l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), spécialisé dans les dossiers non élucidés, est chargé de reprendre l’enquête. L’espoir...