Mois des Fiertés : l'alerte d'une ONG sur l'ampleur des violences anti-LGBTQIA+ en Afrique
Alors que l’on célèbre actuellement le mois des Fiertés, Michael Bruce, fondateur et directeur général d’une ONG basée au Kenya alerte dans une tribune publiée dans « Libération » que les personnes LGBTQIA+ restent exposées à des violences extrêmes dans plusieurs régions d’Afrique.
À l’occasion du mois des Fiertés, Michael Bruce, fondateur et directeur général d’une ONG basée au Kenya qui milite pour l’inclusion des personnes LGBTQIA+, alerte sur les violences subies par les personnes LGBTQIA+ dans plusieurs pays d’Afrique, dans une tribune publiée sur le site de « Libération ».
Il y raconte notamment le cas d’une réfugiée transgenre originaire de la République démocratique du Congo (RDC), aujourd’hui installée à Kampala, la capitale de l’Ouganda. Celle-ci n’ose plus sortir de chez elle pour chercher du travail, tant le risque d’agression en raison de son identité est élevé.
Des violences fréquentes
Michael Bruce évoque également l’histoire d’un de ses amis, un réfugié ougandais vivant en Afrique du Sud. Par peur d’être agressé, celui-ci ne quitte plus le centre qui l’abrite. Sa propre famille le croit mort, et son père a ordonné son exécution parce qu’il est homosexuel. « Même en Afrique du Sud, où des Marches des Fiertés sont organisées au Cap et à Johannesburg, et où le mariage pour tous est légal, les violences contre les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres,...
