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#MetooPolice : plus de 170 policières et gendarmes ont déjà accusé un collègue de violences sexuelles

#MetooPolice : plus de 170 policières et gendarmes ont déjà accusé un collègue de violences sexuelles
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Depuis 2012, 177 policières et gendarmes ont déclaré avoir subi des violences sexuelles et viols de la part d’un membre des forces de l’ordre. Dans la plupart des cas, leur hiérarchie a protégé les hommes mis en cause.

Un climat d’impunité semble régner dans les commissariats et gendarmeries de France. Selon une enquête de Disclose, 177 femmes membres des forces de l’ordre ont déjà accusé un de leurs collègues de violences sexuelles. Des accusations peu suivies de mesures disciplinaires, selon le média indépendant. En cause : des hiérarchies qui ne protégeraient pas les victimes, mais les agresseurs.

Dans un rapport datant de 2021, la Défenseure des droits, Claire Hédon, soulignait déjà que les deux tiers des signalements émanant d’agents de la fonction publique concernent des faits de violences sexuelles commis par des membres des forces de sécurité. Elle demandait alors au ministère de l’Intérieur de « réprimer l'inertie et la complaisance de la hiérarchie » qui instaure un « sentiment d’impunité pour les agents harceleurs ».

Selon Disclose, plus de 30 % des membres des forces de l’ordre signalés auprès de la hiérarchie pour du harcèlement, des agressions sexuelles ou des viols ont réitéré. 

Agresser en toute impunité

Pour illustrer la culture du viol qui règne dans les commissariats et gendarmeries, le site d’investigation détaille le cas de Mathilde*. En février 2023, cette gendarme profite d’une pause pour se...

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