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Lundi de Pentecôte : les écoles accueilleront-elles les élèves ou resteront-elles fermées ?

Lundi de Pentecôte : les écoles accueilleront-elles les élèves ou resteront-elles fermées ?
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À l’approche du lundi de Pentecôte, de nombreux parents et élèves s’interrogent sur le caractère obligatoire ou non des cours ce jour-là, alors que les modalités d’organisation varient selon les établissements scolaires et les décisions locales.

Tl;dr

  • Le lundi de Pentecôte : jour férié, mais particulier.
  • Salariés souvent au travail, enfants sans école.
  • Journée de solidarité pour financer l’autonomie.

Un jour férié pas comme les autres

Pour la plupart des Français, le lundi de Pentecôte figure chaque année au calendrier des jours fériés. Pourtant, il demeure un cas à part, source d’interrogations récurrentes, notamment chez les parents : « Dois-je envoyer mon enfant à l’école ce jour-là ? »

La réponse, qui semble simple sur le papier, se révèle en réalité plus nuancée dès que l’on s’intéresse aux différents statuts concernés par cette date du 9 juin 2025.

L’origine de la journée de solidarité

Instaurée en 2004, la fameuse journée de solidarité vise à financer l’accompagnement et l’autonomie des personnes âgées ou handicapées.

Concrètement, il s’agit pour tous les actifs d’une journée supplémentaire travaillée… mais non rémunérée. Les modalités précises varient selon les accords collectifs et les secteurs d’activité : parfois imposée ce lundi-là, parfois placée à une autre date.

Les enfants : un week-end prolongé assuré

Qu’en est-il alors pour les élèves ? Contrairement aux adultes, aucun doute n’est permis pour eux. Selon le site officiel du gouvernement, ce lundi bien particulier reste un jour férié « de solidarité », mais synonyme surtout d’absence totale d’école. Ainsi, tous les élèves — des écoles primaires aux lycées — bénéficient cette année encore d’un long week-end s’étendant du 7 au 9 juin.

Organisation familiale et réalités contrastées

Cependant, la réalité n’est pas aussi rose pour tout le monde. Tandis que nombre de salariés se rendent au travail malgré ce jour férié — obligation issue du mécanisme de solidarité nationale — leurs enfants profitent pleinement d’une journée à la maison. Cette dissymétrie place bon nombre de familles devant un dilemme logistique : comment faire garder ses enfants lorsqu’on doit soi-même travailler ? Ce contraste entre vie professionnelle et calendrier scolaire reste chaque année un casse-tête pour certains parents.

En résumé, si le lundi de Pentecôte conserve son statut officiel parmi les onze jours fériés français, son application demeure singulière : jour travaillé pour beaucoup d’actifs (sans rémunération supplémentaire), mais repos garanti pour tous les élèves. Un équilibre fragile entre solidarité nationale et organisation familiale.

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