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« Les symptômes des règles sont invalidants » : des étudiantes réclament la généralisation du congé menstruel à l’université

« Les symptômes des règles sont invalidants » : des étudiantes réclament la généralisation du congé menstruel à l’université
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Des représentantes étudiantes signent une tribune ce mercredi 28 mai pour demander au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche la généralisation d’un congé menstruel dans toutes les facultés.

Pour un congé menstruel à l’université. Dans une tribune publiée par « Libération », plusieurs représentantes étudiantes demandent ce mercredi 28 mai, journée de l’hygiène menstruelle, au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche la mise en place d’un congé menstruel dans toutes les facultés françaises. Celui-ci devrait se faire « sans conditions et démarches administratives susceptibles de le rendre moindre accessible », précisent-elles.

« Nous demandons aussi la reconnaissance des absences pour menstruations dans tous les enseignements et évaluations (cours magistraux, travaux pratiques, examens, etc.). Et enfin un accès non genré [au dispositif] », complètent les signataires. La tribune s’accompagne d’une pétition en ligne, qui recueille plus de 10 000 signatures ce mercredi midi.

Crampes, nausées, fatigue intense… « Les symptômes liés aux menstruations, parfois aggravés par des maladies comme l’endométriose ou l’adénomyose, sont invalidants. Pourtant, les menstruations incapacitantes sont rarement reconnues comme motif légitime d’absence dans l’enseignement supérieur », défendent les étudiantes. Conséquence : « Chaque mois, des dizaines de milliers d’étudiant·e·s sont...

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