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Les mots du genre : « intersectionnalité », du Black feminism américain aux critiques d’Emmanuel Macron

Les mots du genre : « intersectionnalité », du Black feminism américain aux critiques d’Emmanuel Macron
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Chaque semaine, ELLE retrace l’histoire d’un mot appartenant au vocabulaire féministe. Quand le concept d’intersectionnalité est-il né ? Comment l’approche intersectionnelle s’est-elle développée, du milieu juridique aux États-Unis, aux cercles académiques en France ?

Peut-on vraiment combattre le patriarcat en excluant les femmes racisées, transgenres, voilées ? Ce n’est un secret pour personne : les minorités peuvent être victimes de discriminations en raison de leur genre, leur origine, leur orientation sexuelle, leur religion ou leur handicap. Mais certaines personnes, comme les lesbiennes, les femmes noires ou les hommes gays de confession musulmane subissent plusieurs formes d’exclusion qui s’entrecroisent et renforcent les inégalités. C’est ce qu’on appelle la discrimination intersectionnelle.

Devenue symbole de la convergence des luttes contre le sexisme, le racisme, l’homophobie ou encore la précarité, l’approche intersectionnelle prend en compte la complexité des identités. Pour mieux combattre les violences et garantir un accès équitable aux droits pour toutes et tous. Si le concept d’intersectionnalité est surtout utilisé par les sociologues et continue d’agiter les milieux militants en France, où il circule depuis plus de vingt ans, ses origines sont d’abord américaines. 

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