Les mots du genre : « consentement », de l’Antiquité au procès des viols de Mazan

Chaque semaine, ELLE retrace l’histoire d’un mot appartenant au vocabulaire féministe. Quand le terme « consentement » est-il apparu ? Comment s’est-il frayé un chemin vers les sphères politiques et judiciaires ?
La leçon sur le consentement de Paul de Saint Sernin à Nicolas Bedos est rapidement devenue virale. Assis dans le public de « Quelle époque ! », samedi 3 mai, l’humoriste s’est ainsi adressé à l’invité de l’émission, qui publie « La soif de la honte » (Éd. L’Observatoire) : « Tout l’argent récolté grâce à la vente de ce livre va être reversé à une association de victimes. Tu ne le savais pas, je viens de le décider. » Et d’ajouter face au réalisateur condamné pour agressions sexuelles : « C’est une manière de te montrer que c'est important, le consentement. »
Si la blague cinglante de Paul de Saint Sernin a fait le tour de la Toile, c’est qu’il semble lunaire de devoir encore expliquer ce qu’est le consentement sexuel en 2025. De nos jours, ce mot est sur toutes les lèvres. Mais le chemin de son intégration dans les médias et la sphère judiciaire a été long…
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