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Les listes de médecins «safe», une pratique utile mais juridiquement limite

Les listes de médecins «safe», une pratique utile mais juridiquement limite
Publié le

Face aux discriminations médicales, des associations aiguillent vers des soignants bienveillants. Une pratique potentiellement illicite, qui n’est pas du goût de tous.

«Le médecin doit écouter, examiner, conseiller ou soigner avec la même conscience toutes les personnes quels que soient leur origine, leurs mœurs et leur situation de famille, leur appartenance ou leur non-appartenance à une ethnie, une nation ou une religion déterminée, leur handicap ou leur état de santé, leur réputation ou les sentiments qu’il peut éprouver à leur égard. Il doit leur apporter son concours en toutes circonstances. Il ne doit jamais se départir d’une attitude correcte et attentive envers la personne examinée.»

Suffit-il d’un article du code de la santé publique pour assurer l’absence de discriminations dans le soin? Assurément non: nombreuses sont les personnes non-blanches, LGBT+, grosses, handicapées, pratiquant le travail du sexe, etc. à en avoir fait l’amère expérience avec, au bout du compte, un renforcement de leur stress minoritaire et, pour une certaine proportion, un renoncement aux soins parfois dramatique.

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