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L'édito de ELLE : libérons la parole autour des troubles psychiques

L'édito de ELLE : libérons la parole autour des troubles psychiques
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On en parle de plus en plus, pourtant le sujet reste sensible : face aux troubles psychiques, ce n’est plus le moment de se taire.

D’après l’OMS, en France, une personne sur quatre sera concernée par un trouble psychique dans sa vie. C’est le chiffre édifiant qui conclut l’enquête de Florence Trédez sur la vague des témoignages de personnalités qui confessent leur fragilité, déjà surnommée #MeToosantémentale.

Une formule un peu fourre-tout, qui a le mérite de poser le sujet mais recouvre une grande disparité de cas (être diagnostiqué schizophrène, ce n’est pas la même chose que de souffrir de Toc non invalidants, évidemment).

La force libératrice des confidences

Une chose est sûre : qu’elles proviennent de stars ou d’anonymes, ces prises de parole font un bien fou. À ceux qui se libèrent des non-dits, voire des mensonges, à ceux qui, malades eux aussi, voient dans ces témoignages un signe d’espoir – avoir une carrière, un amour, une vie, c’est donc compatible avec un traitement psychiatrique –, mais également à ceux, innombrables, qui vivent auprès de ces personnes à la santé mentale fragile.

Car qui d’entre nous n’a pas un parent, un collègue, un ami ou – c’est malheureusement de plus en plus fréquent – un ado qui va mal ?

Sortir d’un tabou générationnel

Il n’est pas si loin, le temps du silence. On ne parlait pas de ces choses-là. On vous disait : « Ton père est en déplacement professionnel » pour...

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