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Le scientifique des « bébés génétiquement modifiés » veut généraliser l'édition de l'ADN

Le scientifique des « bébés génétiquement modifiés » veut généraliser l'édition de l'ADN
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Condamné en 2019 pour avoir génétiquement modifié deux nourrissons, He Jiankui est de retour. Plus provocateur que jamais, il rêve d’un monde où modifier les embryons humains serait aussi banal qu’acheter un smartphone.

Il avait fait la une de tous les journaux en 2018. Le biophysicien chinois He Jiankui annonçait alors la naissance de deux fillettes dont il avait modifié le génome à l’état embryonnaire, en prétendant vouloir les rendre résistantes au VIH. Une première mondiale, réalisée sans encadrement scientifique ni autorisation éthique. Condamné à trois ans de prison, il a été libéré en 2022. Et loin de se faire discret, il revient aujourd’hui en force, bien décidé à reprendre ses travaux — et à les revendiquer haut et fort.

Le « Darwin chinois » de retour… sur les réseaux

Depuis son retour sur la scène publique, He Jiankui multiplie les déclarations enflammées sur X. Il se rêve en « Darwin chinois » et affirme que « l’édition génétique sera gratuite et populaire dans vingt ans ». Il publie des photos de lui en laboratoire accompagnées de slogans comme : « La grande révolution commence par la controverse ». Le message est clair : il assume, persiste et signe. À Pékin, il a repris ses recherches à l’université de technologie Wuchang, cette fois sur la modification génétique des embryons pour réduire le risque de développer Alzheimer. Une idée qui inquiète les spécialistes.

« Si on fait une erreur, on...

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