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Le parquet antiterroriste saisi après le meurtre d’un Tunisien dans le Var : pourquoi cela crée un précédent

Le parquet antiterroriste saisi après le meurtre d’un Tunisien dans le Var : pourquoi cela crée un précédent
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Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s’est saisi lundi de l’enquête sur le meurtre de Hichem Miraoui, un Tunisien de 45 ans tué par balles samedi. Le suspect avait eu des propos racistes et menaçants, inspirés de l’ultradroite, sur ses réseaux sociaux. La saisine du Pnat est une première pour ce motif.

C’est la première saisine du Parquet national antiterroriste (Pnat) pour un meurtre possiblement inspiré de l’ultradroite. Le Pnat a indiqué lundi 2 juin s’être saisi de l'enquête sur le meurtre samedi dans le Var d'un homme de nationalité tunisienne. Selon une source proche du dossier, le suspect, qui avait diffusé deux vidéos au contenu raciste, avait comme volonté de « troubler l'ordre public par la terreur », souligne l’AFP.

Le Tunisien tué à Puget-sur-Argens, dans le Var, est né en 1979 et s’appelait Hichem Miraoui. Son corps a été criblé de cinq impacts de balles, d'après une autre source proche. Un autre homme, de nationalité turque, a été blessé au moment des faits. Le mis en cause est l’un des voisins de l’homme tué par balles, « actuellement en garde à vue ». Les investigations sont menées pour assassinat et tentative d'assassinat, en relation avec une entreprise terroriste, « commis en raison de la race, de l’ethnie, la nation ou la religion » et pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.

Pourquoi le Pnat s’en est-il saisi ? Cela s’explique car « la portée que le mis en cause a lui-même...

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