Le Conseil d'Etat rejette le recours d'opposants à l'éducation à la sexualité

Le Conseil d'Etat a rejeté vendredi le recours déposé par des associations conservatrices et des parents d'élèves pour demander l'annulation du programme d'éducation à la vie sexuelle et affective (Evars), estimant qu'il est bien conforme à la loi.
Les sept associations, parmi lesquelles Juristes pour l'Enfance et SOS Education, et les 300 parents d'élèves à l'origine de cette requête estiment que ce programme porte atteinte notamment à la « primauté éducative des parents » et au « principe de neutralité du service public ».
La loi prévoit que « le service public de l'éducation apporte aux élèves une information et une éducation à la sexualité, adaptée à leur âge, (...) en complément du rôle des parents », rappelle dans sa décision le Conseil d'Etat.
Prévu pour s'appliquer à partir de septembre 2025, le programme Evars prévoit « au moins trois séances annuelles spécifiques obligatoires » dans l'ensemble des écoles, collèges et lycées, publics comme privés sous contrat.
Le programme publié par le ministère de l'Education prévoit un apprentissage en plusieurs étapes: une éducation à la vie affective et relationnelle pour l’école maternelle et l’école élémentaire, et une éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité pour le collège et le lycée.
Un traitement neutre et objectif des enjeux d'éducation sexuelle
Le programme Evars traite les sujets de la sexualité, du consentement ou encore de...