La transphobie tue : le procès des meurtriers de Brianna Ghey le démontre avec fracas

Des détails morbides ont été révélés lors du procès des assassins de Brianna Ghey, jeune fille trans tuée pour son genre. Une affaire choquante qui secoue depuis février dernier l’Angleterre. Et rappelle que la transphobie tue. Toujours.
Brianna Ghey n’avait que 16 ans lorsqu’elle a été assassinée. Cette jeune fille trans a été retrouvée poignardée à mort dans un parc de Warrington le 11 février 2023, dans le nord-ouest de l’Angleterre. Une affaire morbide qui avait bousculé le pays. C’est encore le cas d’ailleurs, à l’heure où vient de s’ouvrir, ce 27 novembre, le procès des tueurs présumés. Une actualité majeure.
Un garçon et une fille de 15 ans originaires de la région avaient rapidement été inculpés le 15 février 2023 avant d’être placés en détention provisoire. Ce sont ces deux adolescents qui se retrouvent au coeur dudit procès. Et notamment leurs messages, accablants. Lus face à la Cour, ces textos démontreraient… une préméditation. C’est à dire que ce meurtre aurait été planifié par les deux adolescents et camarades de classe de la victime.
« On peut tuer Brianna », « Je veux voir si Brianna criera comme un garçon ou une fille« , peut-on notamment lire dans ces échanges de messages virtuels. Ecoeurant. Preuve, s’il le fallait encore, que la transphobie tue.
« C’était une ado forte, unique »
Ce que démontrent ces messages éloquents, c’est que Brianna Ghey a été assassinée car elle…