La moitié des travailleurs pauvres en France déclare souffrir de la faim

Découvrez le cri alarmant de la France : un travailleur pauvre sur deux confesse ne pas manger à sa faim - une réalité déconcertante dans une des plus grandes économies du monde !
Tl;dr
- De nombreux travailleurs précaires sautent des repas ou mangent mal.
- Le phénomène touche divers secteurs sans distinction particulière.
- La solution pourrait être une forme de Sécurité sociale alimentaire.
Un constat alarmant : la précarité alimentaire chez les travailleurs
La réalité des travailleurs précaires en France est souvent méconnue et sous-estimée. L’une des facettes les plus alarmantes de cette précarité est l’incapacité pour ces travailleurs de se nourrir correctement.
Selon un baromètre Ipsos pour le réseau des épiceries solidaires Andes, environ la moitié des travailleurs pauvres, ceux dont le revenu est inférieur à 60% du revenu médian, soit environ 1.200 euros, ne mangent pas à leur faim.
Un problème qui transcende les secteurs
« Ce n’est pas forcément lié à un secteur en particulier, on est sur un phénomène très général, » souligne Yann Auger, directeur général de l’Andès. Les travailleurs précaires, qui représentent 17% des actifs français, sont touchés indépendamment de leur secteur d’activité, que ce soit l’entretien, l’aide à domicile, l’agriculture…
Les raisons derrière cette précarité alimentaire sont diverses. Elles peuvent être économiques, mais aussi liées aux contraintes de leurs emplois, souvent en horaires décalés, compliquant leurs possibilités de se nourrir convenablement.
Des conséquences plus larges sur la qualité de l’alimentation
Ce problème ne concerne pas seulement la quantité, mais également la qualité de l’alimentation. « On a des chiffres pas très réjouissants, par exemple sur la possibilité d’accéder aux fruits et légumes frais, ce qui semble très compliqué pour 70% des travailleurs pauvres interrogés. » précise Yann Auger.
Un constat qui met en évidence l’importance d’agir rapidement et efficacement pour y remédier.
Des solutions à envisager
Pour répondre à cette situation préoccupante, le directeur du réseau d’épiceries solidaires incite les personnes touchées à recourir, sans honte, aux banques alimentaires.
Il envisage aussi la mise en place d’une Sécurité sociale alimentaire, une solution qui pourrait potentiellement permettre à ces travailleurs de sortir de cette précarité alimentaire.