"J’ai pleuré de soulagement" : une femme porteuse raconte son premier accouchement pour un couple infertile

Dans La maison des maternelles, lundi 28 avril 2025, Agathe Lecaron a reçu Morgane, une mère de famille de 37 ans originaire de Lorraine qui, quelques années après son installation aux États-Unis, est devenue mère-porteuse. L’occasion pour elle de se confier sur sa première expérience.

Elle préfère se considérer comme une "utéro-nounou" plutôt que comme une "mère porteuse". Si la gestation pour autrui (GPA) demeure interdite en France, aux États-Unis, treize États autorisent cette pratique qui consiste à transplanter un embryon dans l'utérus d'une femme, appelée "mère porteuse" ou "gestatrice" et qui portera l'enfant jusqu'à sa naissance. Originaire de Lorraine, Morgane est l’une de ces femmes qui, outre-Atlantique, a, par deux fois, porté les enfants de couples dans l’incapacité d’en porter. Arrivée en 2011 dans le Michigan, cette mère de famille âgée aujourd’hui de 37 ans s’est lancée dans la GPA en tant que mère porteuse après la naissance de ses deux enfants et une reconversion professionnelle. C’est alors qu’elle accompagne des parents et des gestatrices durant leur projet de GPA que Morgane décide, elle aussi, de devenir une "nounou utéro" pour l’une de ses collègues qui ne peut (...)