«Il lui faut une tête de turc, elle ne peut vivre en paix avec elle-même»

[Épisode 5] Il y a, chez Marie-José Montesinos, quelque chose d’impénétrable. Ce qu’une experte psychiatre résume par: «Un profil psychologique problématique.»
Assise sur son siège, Marie-José Montesinos reste impassible. Dans le bureau d’à côté, la cheffe d’escadron Stéphanie Le Maoüt l’observe sur les écrans. Elle travaille au sein de la section sciences du comportement de la gendarmerie; une de ses missions consiste à assister les enquêteurs lors des gardes à vue. Durant ses investigations, le major Jean-Marc Grillot avait discuté avec elle des pièces du dossier.
Si Marie-José Montesinos était «l’instigatrice des faits» comme il le pensait, elle ne parlerait pas facilement. Stéphanie Le Maoüt était d’accord avec lui. Faute de moyens et en effectif réduit, ils ont décidé, après plusieurs auditions de Jean-Paul Vidal, de se concentrer sur la garde à vue de Marie-José Montesinos.
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