Grossophobie au travail : 273 000 femmes exclues du marché de l’emploi en 2024
Selon une nouvelle étude, réalisée en partenariat avec la Ligue nationale contre l’obésité et le Collectif national des associations d’obèses, plus de 270 000 femmes sont passées à côté d’un emploi parce qu’elles étaient perçues comme grosses, en 2024.
Quand la grossophobie participe à la précarité des femmes. Selon une étude récente, menée par le cabinet Asterès pour Novo Nordisk, en partenariat avec la Ligue nationale contre l’obésité et le Collectif national des associations d’obèses (CNAO), 273 000 femmes ont été exclues du marché du travail en raison de leur obésité, soit 2,4 % des femmes en âge de travailler sans emploi. Cette enquête chiffre à 9 milliards d’euros par an le coût économique de l’obésité sur le marché du travail en France.
Lire aussi >> C'est mon histoire : « Je ne m'excuse plus d'être grosse »
« Les stéréotypes liés au poids freinent l’accès à l’emploi et l’égalité des chances »
Ces données permettent de lever le voile sur un fléau encore peu évoqué dans le débat public : les discriminations à l’égard des personnes perçues comme grosses, dans le monde professionnel. « Les stéréotypes liés au poids continuent d’alimenter des discriminations durables, freinant l’accès à l’emploi et l’égalité des chances », dénoncent les auteurs de l’étude dans un communiqué.
Une femme en situation d’obésité touche 396 euros nets de moins par an
Cette stigmatisation...
