Grand-père malade mort brûlé vif: sa petite-fille condamnée à cinq ans de prison, dont un ferme

Une femme a tué son grand-père en mettant feu à son lit en août 2020, elle a été condamnée en appel à cinq ans de prison, dont un an ferme, ce mercredi.
Une femme qui a tué son grand-père grabataire de 95 ans en mettant le feu à son lit et plaidé un « geste d’amour » pour abréger ses souffrances, a été condamnée mercredi en appel à cinq ans de prison, dont un an ferme, par la cour d'assises de l'Ain.
La peine d'un an ferme sera toutefois aménagée en détention à domicile avec un bracelet électronique, a précisé la cour, pour qui les faits « d'une extrême gravité » ne sont « nullement une démarche raisonnée d’euthanasie ». Le parquet avait requis quinze ans de réclusion, la même peine que celle réclamée en première instance, où la jeune femme avait été condamnée à cinq ans de prison avec sursis.
En août 2020, le grand-père avait été retrouvé mort asphyxié et à moitié carbonisé dans son lit médicalisé chez une de ses filles, où il était hébergé, à Saint-Laurent-de-Mure (Rhône).
Interpellée deux mois plus tard, sa petite-fille avait reconnu avoir mis le feu au lit mais elle ne « voulait pas le brûler », seulement l'asphyxier avec la fumée, a-t-elle expliqué à la barre.
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Elle a dit avoir déversé du carburant sur la literie « sans regarder » et en tremblant, mais le dépôt a été « minutieux, précis » selon un expert incendie entendu comme témoin. « Vous lui avez prévu les...