Fin de vie : les malades d’Alzheimer resteront exclus du dispositif de l’aide à mourir

Malgré des propositions d'amendements pour inclure les directives anticipées des malades, la condition de « discernement complet » a été maintenue.
Alors que la proposition de loi instaurant une aide à mourir est actuellement en examen à l’Assemblée nationale, des députés ont tenté, lundi 19 mai, d’élargir l’accès à l’aide à mourir aux patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Sans succès.
Le débat portait sur les conditions nécessaires pour être éligible à l’aide à mourir. Il faut obligatoirement être majeur, être atteint d’une maladie incurable, avoir son pronostic vital engagé sur le « court ou moyen terme », et avoir un discernement complet.
Les patients atteints de maladies neurodégénératives ne pourront donc pas bénéficier de cette « aide à mourir ». « Le patient peut au dernier moment changer d’avis et c’est extrêmement important qu’on soit en capacité d’écouter ce changement d’avis », souligne ainsi Catherine Vautrin, la ministre de la Santé, rapporte franceinfo.
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Certains députés de gauche ont déposé des amendements pour l’ouverture d’une aide à mourir tenant compte des directives anticipées du patient. Elles permettraient à une personne d’indiquer quels soins elle souhaite recevoir si son état physique ou mental ne lui permet plus d’avoir la capacité de s’exprimer.
Si je perds la pleine capacité de...