Longtemps, les origines de Valentine Merville n’ont été qu’un épais brouillard. « J’ai été abandonnée le jour de ma naissance, le 3 octobre 2001, au bord d’un chemin, dans les hautes herbes, à Quiéry-la-Motte dans le Pas-de-Calais », raconte la jeune femme d’une voix douce. Secourue par un promeneur, elle est adoptée à l’âge de trois mois par une famille aimante.
Comblée par ses parents adoptifs, la jeune femme développe toutefois à l’adolescence l’envie d’en savoir plus sur son ascendance biologique. « A 16 ans, lorsque j’ai demandé à consulter mon dossier d’adoption, j’ai vu qu’il était vide, il n’y avait rien qui pouvait me relier à ma mère biologique », explique-t-elle.
Bouleversée, Valentine décide de suspendre ses recherches. Et ne les reprend que deux ans plus tard, mue par cet impérieux besoin d’éclairer son passé, « de fermer ce livre et de le brûler », confie-t-elle. La jeune femme contacte alors la presse et relaie son histoire, espérant réveiller les mémoires et récolter des informations.
Une liste de 1687 cousinsUn jeune homme, né lui aussi de mère inconnue, lui transmet le contact d’un enquêteur qui lui a permis de retrouver ses parents. Cet enquêteur, c’est Fabrice Braut, (...)
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