logo Elle

Fausses couches : les arrêts de travail sans carence très peu appliqués

Fausses couches : les arrêts de travail sans carence très peu appliqués
Publié le

Une enquête de franceinfo, publiée ce jeudi 24 avril, révèle à quel point les arrêts de travail sans carence pour fausses couches sont très peu appliqués, un an après l’adoption d’une loi pourtant inédite sur le sujet.

Une avancée qui disparaît dans la pratique. Un an après l’adoption au Parlement d’une loi visant à mieux indemniser les femmes après une interruption naturelle de grossesse, communément appelée fausse couche, une enquête de franceinfo souligne à quel point celle-ci est peu appliquée dans les faits. Une dizaine de femmes témoignent auprès du média généraliste ce jeudi 24 avril.

Depuis le 1er janvier 2024, les arrêts de travail consécutifs à une fausse couche sont en effet indemnisés dès le premier jour. Auparavant, les trois premiers jours n’étaient pas rémunérés. Mais, dans les faits, cette levée de la carence est peu appliquée. Les soignants remplissent souvent le mauvais formulaire par méconnaissance, voire n’ont pas connaissance du nouveau formulaire existant, pointe franceinfo. Conséquence : les femmes perdent en indemnisation.

L’information a bien été transmise, selon l’Assurance maladie

« Ils n’avaient pas rempli le bon [formulaire]. C’était un arrêt de travail classique. Normalement, il doit y avoir marqué ‘avis d’arrêt de travail sans carence’ », témoigne ainsi Elodie auprès de notre consœur. « On a l’injustice de perdre un bébé, et en plus on a l’injustice que nos droits...

Publicité

À lire aussi sur Elle:

Accessibilité : partiellement conforme