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États-Unis : le corps d’une femme enceinte maintenu artificiellement en vie à cause d’une loi anti-avortement

États-Unis : le corps d’une femme enceinte maintenu artificiellement en vie à cause d’une loi anti-avortement
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Une Américaine de 30 ans, déclarée en état de mort cérébrale depuis trois mois, est maintenue en vie artificiellement jusqu'à la naissance de son bébé en raison d'une loi anti-avortement instaurée dans l'État conservateur de Géorgie. 

Adriana Smith illustre tristement les conséquences de la révocation de l’arrêt Roe vs Wade. Cette Américaine de 30 ans est en état de mort cérébrale depuis trois mois. Et depuis trois mois, les médecins la maintiennent en vie artificiellement coûte que coûte, alors qu’il n’y a plus aucune chance qu’elle puisse s’en sortir. La raison de cet acharnement thérapeutique ? Adriana Smith est enceinte et se trouve en Géorgie un État américain très conservateur, où l’avortement est formellement interdit.

L’hôpital maintient la jeune femme artificiellement en vie pour permettre au fœtus de grandir et d’être ensuite accouché, en vertu de la loi dite des « battements de cœur » de Géorgie, qui interdit l’avortement dès qu’une activité cardiaque est détectée chez le fœtus, ce qui a été le cas pour Adriana Smith enceinte de 21 semaines.

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« Je pense qu’il est tout à fait approprié que l’hôpital fasse tout ce qu’il peut pour sauver la vie de l’enfant, a réagi le sénateur conservateur de l’État, Ed Setzler. Je trouve cette situation inhabituelle, mais elle...

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