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Enquête : plus d’un élève par classe est victime de faits considérés comme étant du harcèlement scolaire

Enquête : plus d’un élève par classe est victime de faits considérés comme étant du harcèlement scolaire
Publié le 12 févr. 2024 à 20:30, mis à jour le 27 févr. 2024 à 09:49

Réseaux sociaux, moqueries, violence verbale, physique ou psychologique, le harcèlement scolaire est la nouvelle cible du gouvernement.

C’est un véritable fléau qu’il nous faut absolument réguler !

Récemment nommée à la tête du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Nicole Belloubet, va s’attaquer au compliqué dossier du harcèlement scolaire. La ministre annonce engager un renforcement du plan d’action face aux constats de la première enquête nationale sur le harcèlement scolaire.

Nicole Belloubet s’empare du dossier du harcèlement à l’école

À la demande de Gabriel Attal, alors ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, une enquête massive a été menée entre le 9 et le 15 novembre 2023, auprès de 7,5 millions d’élèves du CE2 à la terminale, dans plus de 38 000 établissements, visant à améliorer la connaissance au sein de la classe et de l’établissement des situations de harcèlement. Il en ressort que plus d’un élève par classe est victime de harcèlement scolaire, selon une enquête nationale.

L’école doit être pour chaque élève un lieu d’épanouissement et de bien-être

La ministre indique donner la priorité à la lutte contre le harcèlement scolaire, afin que l’école soit pour chaque élève un lieu d’épanouissement et de bien-être. L’étude de novembre 2023 montrait que 5 % des écoliers du CE2 au CM2, 6 % des collégiens et 4 % des lycéens étaient considérés comme victimes de harcèlement.

5 % des écoliers du CE2 au CM2 victimes de harcèlement

En déplacement dans un collège de Reims, Nicole Belloubet a précisé : “En milieu scolaire, le harcèlement est le fait, pour un élève ou un groupe d’élèves, de faire subir de manière répétée à un camarade des propos ou des comportements négatifs voire violents. C’est un véritable fléau qu’il nous faut absolument réguler et sur lequel il faut agir ! Pour moi, c’est un ‘sujet majeur’”.

Aucun élève ne doit pas venir dans son établissement scolaire la peur au ventre (Nicole Belloubet)

Et la ministre d’ajouter : “Aucun élève ne doit pas venir dans son établissement scolaire la peur au ventre, mais au contraire le sourire aux lèvres ; Pour bien apprendre, pour arriver à maîtriser ses connaissances, il faut vivre dans un espace où la sérénité règne, où il n’y a pas de violences de quelque sorte qu’elle soit “.

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