En zone police cette année, les homicides ou tentatives d’homicides liés au trafic de drogue sont en hausse de 57 %

Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale, s’est exprimé sur Public Sénat sur la hausse des violences liées aux trafics de stupéfiants.

Les tentatives où les homicides touchent pour 30 % les moins de 20 ans

Le trafic de stupéfiants est un fléau qui pourrit la vie des habitants en augmentant considérablement l’insécurité ; pour le contrer, s’attaquer aux ‘ consommateurs’ seraient l’une des solutions mais il faut qu’il y ait une volonté politique forte. N’oublions pas que le le coût social de la drogue se chiffre en milliards (prise en charge des malades liés à la drogue, pertes pour les entreprises (absences), par exemple).

Le trafic de drogues est un fléau qui pourrit la vie des habitants

Directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, indique qu’un total de 315 faits d’homicides ou tentatives d’homicide liés au trafic de stupéfiants ont été comptabilisés en France depuis le début de l’année en zone police, soit une augmentation de +57 %.

315 faits d’homicides ou tentatives d’homicide liés au trafic de stupéfiants ont été comptabilisés en France

Auditionné au Sénat par la commission d’enquête sur le ‘Narcotrafic en France’, Frédéric Veaux précise que “nous assistons à une hausse des violences liées aux trafics de stupéfiants. 451 victimes de ces actes avaient été dénombrées pendant cette période (depuis le début de l’année 2023). Les tentatives où les homicides touchent pour 30 % les moins de 20 ans’.

L’essentiel de la drogue consommée en France est produite et acheminée depuis l’étranger

Plus grave, la violence s’étend aujourd’hui à des villes de taille moyenne (voire plutôt petites), un peu partout sur le territoire Français. L’essentiel de la drogue consommée en France est produite et acheminée depuis l’étranger, assure le directeur général de la police nationale. Le port du Havre, l’un des symboles français du commerce mondialisé, est un cas typique : il représente 70 % des saisies de drogues dans les ports français.

Légaliser le cannabis : un grave erreur (le Directeur général de la police nationale)

Alors, faut-il légaliser le cannabis pour concentrer l’effort des forces de l’ordre dans la lutte contre les drogues dures ? Surtout pas lance Frédéric Veaux puisque cela s’apparente à un aveu de faiblesse : “Ce serait un très mauvais signal adressé à l’ensemble de ces délinquants. Partout où cela a été fait, cela n’a réglé aucun problème“.

Rappelons que le cannabis est extrêmement dangereux pour la santé

Rappelons que le cannabis (également connu sous le nom de haschich ou de marijuana) est dangereux pour la santé puisque, comme tous les produits fumés avec combustion, un dégagement de substances cancérigènes qui contaminent les cellules pulmonaires profondes par voie aérienne. Fumer du cannabis va amener à ‘fumer autre chose’ ou a tester d’autres drogues ; autre souci : les accidents de la route.

Les drogues amènent à une désocialisation, le plus souvent à l’isolement

Des études montrent que les drogues amènent un désintérêt pour les loisirs, les relations amicales ou familiales, un repli sur soi, une grande fatigue, un état passif, etc. Un cercle vicieux peut s’installer car la désocialisation/l’isolement génère un mal-être qui pousse à consommer davantage.