En France, la baisse de la natalité se poursuit
L’Insee estime que 45 000 bébés sont nés en moins en 2022, sur la période de janvier à novembre.
La natalité continue sa chute en France avec 621 691 naissances enregistrées entre janvier et novembre 2023, soit 45 000 de moins que sur la même période l’année précédente.
Le recul est donc de 6,8% sur les onze premiers mois de l’année 2023, d’après un rapport publié jeudi par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
Un record depuis 1945
Les 726 000 bébés nés en 2022 correspondent à une baisse de 2,2 % par rapport à 2021, quand la France enregistrait le nombre de naissances le plus faible connu depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Et il devrait l’être davantage pour toute l’année 2023.
Pour le seul mois de novembre 2023, 56 297 bébés sont nés, en d’autres termes 5,1 % de moins qu’un an plus tôt. L’Insee ajoute que la baisse s’observe avec une comparaison de chacun des dix-sept derniers mois au même mois de 2022.
Un taux de fécondité en berne
Et toutes les régions sont concernées par ce déclin de la natalité entre les mois de janvier et novembre 2022 et 2023 : -8,4 % en Corse et en Normandie, -7,7 % en Auvergne-Rhône-Alpes ou encore -5,6 % en Ile-de-France.
En ce qui concerne 2022, l’Insee expliquait ce repli de la natalité par le fait que le nombre de femmes de 20 à 40 ans (en âge de procréer) diminuait, tout comme le taux de fécondité (nombre d’enfants par femme), qui était de 1,8 enfant par femme en 2022, contre 1,84 l’année précédente.
Bon an mal an, depuis 2011, le nombre de naissances a diminué chaque année. Seule 2021 a dérogé à cette tendance baissière, après les confinements liés à la crise sanitaire du Covid.
