Droits des femmes : pourquoi cet important réseau ferme ses permanences cette semaine

Plusieurs Centres d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) ferment leurs permanences et leurs standards téléphoniques cette semaine. Une mobilisation inédite, au détriment des femmes, mais obligatoire selon le réseau pour espérer retenir l’attention sur ses difficultés économiques.

C’est une décision qui remue les militantes des droits des femmes. « La semaine que nous lançons, c’est vraiment un cri d’alarme », regrette Arlette Arnaud-Landau, présidente du Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) en Haute-Loire. À partir de ce lundi 23 juin, le réseau des CIDFF, pilier pour la prise en charge des femmes victimes de violences, lance une semaine de mobilisation inédite pour alerter sur sa situation financière.

En Bourgogne-Franche-Comté, les huit permanences du réseau ferment ainsi leurs portes toute la semaine. En Occitanie, ce sont les CIDFF 32, 81 et 82 qui sont concernés. Dans les Pays-de-la-Loire, c’est la permanence de la Loire-Atlantique qui fermera ses accueils téléphoniques et physiques toute la semaine. Une première.

D’autres permanences du réseau fermeront ponctuellement au cours de la semaine, comme les standards téléphoniques bretons mercredi 25 juin. Ailleurs, les salariées et bénévoles du réseau se rassembleront ou porteront un brassard « En grève » et « CIDFF en danger ».

Crise inédite

« Le réseau des CIDFF est aujourd’hui en situation de crise inédite,...