Disparitions de mineurs en France : un recul global en 2024, mais une complexité accrue des cas

En 2024, le nombre de signalements de disparitions de mineurs est tombé sous la barre des 40 000, grâce à une baisse notable des fugues et une stabilisation des enlèvements parentaux. Pourtant, la Fondation Droit d’enfance alerte sur la complexité croissante et la gravité des dossiers, notamment en raison de la hausse des disparitions inquiétantes et des cas d’exploitation sexuelle.
Le nombre de signalement de disparitions de mineurs est passé sous la barre des 40 000 en 2024, année marquée par une baisse des fugues et une stabilisation des enlèvements parentaux. Seule nuance à apporter : les cas sont aussi de plus en plus complexes, selon le rapport annuel de la Fondation Droit d'enfance publié ce dimanche 25 mai.
Baisse globale des fugues, disparitions inquiétantes en augmentation…
L'an dernier, « 38 477 disparitions de mineurs ont été signalées en France aux policiers et gendarmes », un chiffre en baisse de 6,1% sur un an, indique la Fondation en charge du 116 000, le numéro d'urgence dédié à la disparition d'enfants.
La baisse en question s’explique principalement par une réduction des signalements de fugues amorcée depuis 2022. À l’inverse, les disparitions inquiétantes qui sont au nombre de 1373 continuent de grimper d’environ 9% par an depuis la même année, selon ce rapport.
Le nombre d’enlèvements parentaux, qui avait bondi de 21,5% entre 2022 et 2023, reste quant à lui stable avec 665 signalements effectués. Ces...