Des violences sexuelles à TikTok, comment les commissions d’enquête parlementaire permettent le débat
L’INFO POLITIQUE DE LA SEMAINE - TikTok, violences dans le milieu culturel, indépendance des médias…Les commissions d’enquête parlementaire se multiplient et bénéficient d’un éclairage inédit. Décryptage de cet outil démocratique plébiscité par les élus.
Julien et Manon Tanti, couple star de la télé-réalité, en visio à l’Assemblée nationale. C’est le genre de scène incongrue qu’offre une commission d’enquête parlementaire. Ces derniers mois, cet outil démocratique est prisé des députés. C’est dû notamment à la multiplication des groupes dans une Assemblée divisée et à la possibilité d’en créer une par an depuis la réforme constitutionnelle de 2008.
Le temps de quelques semaines, les commissions décortiquent les travers d’un milieu souvent opaque comme le cinéma, les médias ou encore l’influence… Pour le plus grand plaisir des élus, qui profitent du coup de projecteur, mais aussi des citoyens. Focus sur un rouage désormais essentiel de notre démocratie.
En quoi consiste cette institution ?
Une commission d’enquête parlementaire est comparable à un état des lieux. Composées de trente députés choisis selon la proportionnelle des groupes (à l’Assemblée et au Sénat), elles sont formées pour examiner des faits ne faisant pas l'objet de poursuites judiciaires ou pour évaluer la gestion des services publics et des entreprises publiques. Cela a été récemment le cas pour le secteur de l'influence,...
