Des bassins à la politique, comment Kirsty Coventry a pris la tête du Comité international olympique

Meilleure nageuse africaine de l'histoire, la Zimbabwéenne Kirsty Coventry est devenue, à 41 ans, la première femme et la plus jeune présidente du puissant CIO, l’organisateur des Jeux olympiques.
Une nouvelle ère et un changement majeur pour le sport mondial. Ce lundi 23 juin, l’Allemand Thomas Bach a cédé sa place à la Zimbabwéenne Kirsty Coventry à la tête du Comité international olympique (CIO). Ainsi, pour la première fois, une femme a été élue présidente de l’organisation chargée de superviser les Jeux olympiques. Et, au passage, elle bat un autre record : à 41 ans, elle est la plus jeune présidente élue depuis… Pierre de Coubertin, qui avait créé le CIO à l’âge de 31 ans.
Tout au long de sa carrière, Kirsty Coventry n’a cessé de casser les codes, de briser les plafonds de verre et de batailler, en tant que femme et en tant que Zimbabwéenne, pour des droits plus équitables.
Une enfance dorée
Kirsty Coventry le dit elle-même : elle est toutefois née sous une bonne étoile. Car elle fait partie de la minorité blanche de Harare et ses parents, dirigeant une entreprise chimique, font partie de la classe aisée du Zimbabwe. Elle grandit dans le contexte du sport de haut niveau : son grand-père a présidé la fédération de natation de son pays et deux de ses oncles ont représenté la Rhodésie (l’ancien nom du Zimbabwe avant l’indépendance, en 1980) dans des compétitions internationales.