Dans les Bouches-du-Rhône, onze élus démissionnent après la mise en examen du maire pour viols
Onze élus ont démissionné du conseil municipal de la Penne-sur-Huveaune, ce mardi 1er avril, pour marquer leur opposition au maintien du maire, poursuivi pour viols et violences conjugales. Depuis trois mois, l'équipe municipale.
Une décision radicale en soutien aux femmes victimes de violences. Onze élus ont démissionné après la mise en examen du maire pour viols. « On ne veut pas cautionner les violences faites aux femmes », ont-ils déclaré.
Stéphane Casterot, 3e adjoint en charge des finances communales, a claqué la porte après près de dix ans au conseil municipal.
Il a envoyé sa lettre de démission au préfet ce mardi 1er avril, mais aussi au maire de la Pennes-sur-Huveaune. Trois adjoints sur huit ont également quitté leur fonction. Huit élus issus de la majorité ont notifié leur démission au maire dans la foulée.
Dans cette petite commune entre Marseille et Aubagne, l’affaire est suivie de près.
Le maire de La Penne-sur-Huveaune a été interpellé le 16 décembre dernier, après plusieurs mois d'enquête du parquet de Marseille, à la suite à deux plaintes déposées par des ex-compagnes à l'été 2024 comme le rapporte France 3.
Il a été mis en examen pour viols et violences conjugales avant d'être placé en détention provisoire, puis libéré sous contrôle judiciaire. Durant ses auditions, Nicolas Bazzucchi a contesté les accusations de viols, mais il a reconnu des insultes et des actes de violences.
