Ce qu’il faut retenir de la commission d’enquête parlementaire sur les violences sexuelles dans la culture

Après six mois de travaux et quelque 350 auditions, la commission d'enquête de l'Assemblée sur les violences sexuelles dans la culture a fait près de 90 propositions pour tenter d'en finir avec ce fléau, selon un rapport consulté par l'AFP ce mardi 8 avril.
Plus de 118 heures d’échanges plus tard, la commission d'enquête de l'Assemblée sur les violences sexuelles dans la culture a émis près de 90 propositions pour lutter contre ce fléau.
Répondant à l'appel de l'actrice Judith Godrèche, la commission multiplie les propositions autour de l'enfance, dans ce document devant être publié mercredi.
La consultation d’un psychologue avant 7ans obligatoire
Avant 7 ans, la consultation d'un psychologue spécialisé serait obligatoire, tout comme la présence d'un parent ou représentant légal, lors des castings, tournages et représentations. Les contrôles seront systématiques, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, et les parents davantage informés.
La protection dont bénéficient les enfants interprètes, par exemple sur les horaires de travail et l'accompagnement, s'appliquerait jusqu'à 18 ans, et non 16 ans aujourd'hui.
Le responsable enfant, qui veille à leur bien-être sur les plateaux, doit voir son rôle et ses qualifications renforcés, avec contrôle possible du casier judiciaire. Sa présence deviendrait obligatoire dès l'étape du casting, «particulièrement propice aux violences», ainsi que dans le spectacle vivant et le mannequinat.
Lutter contre...
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