« Ça me poignarde le cœur », réagit François Bayrou après les révélations de sa fille sur les violences à Bétharram

Le Premier ministre réagit pour la première fois ce mercredi 23 avril aux violences subis par sa fille lors d'un camp d'été lié à l'établissement Notre-Dame de Bétharram.
« En tant que père de famille, ça me poignarde le cœur », a réagi François Bayrou ce mercredi 23 avril, interrogé sur les déclarations de sa fille, qui a révélé avoir été victime, adolescente, de violences lors d'un camp d'été organisé par la même congrégation à laquelle appartient l'établissement Notre-Dame de Bétharram.
Le Premier ministre a affirmé que sa fille, Hélène Perlant, ne lui avait « jamais parlé » de violences, au cours d’un point-presse à l'issue d'une visite de l'établissement pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier, en Isère. Mais « ce n'est pas une affaire personnelle » et « en tant que responsable public, qui dépasse le père de famille, c'est aux victimes que je pense » et « je ne veux pas les abandonner », a-t-il également déclaré.
« Bouleversé »
Selon un proche, François Bayrou s’était dit « bouleversé » à la lecture de l’article relevant que sa fille a été victime de violences à Notre-Dame de Bétharram (Pyrénées-Atlantiques). D’après les informations du « Parisien », Hélène Perlant aurait attendu ce mardi 22 avril pour prévenir son père. Sa fille a témoigné dans un livre puis dans une interview auprès de « Paris Match » de violences subies lorsqu’elle était élève de l’école catholique dans les...