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Autisme : quand les chiffres alimentent la rumeur d’une « épidémie » aux États-Unis

Autisme : quand les chiffres alimentent la rumeur d’une « épidémie » aux États-Unis
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Aux États-Unis, le ministre américain de la Santé, Robert F. Kennedy Jr., figure du mouvement antivax, évoque une supposée « épidémie d’autisme ». Les experts rappellent que l’augmentation des cas résulte surtout de meilleurs diagnostics et de critères élargis en la matière.

La rumeur d’une « épidémie d’ autisme » prend de l’ampleur aux États-Unis. Depuis plusieurs semaines, l’expression est régulièrement utilisée par le ministre américain de la Santé, Robert F. Kennedy Jr. En réalité, le fondateur du groupe antivax Children’s Health Defense a souvent évoqué un lien, pourtant démenti dans de nombreuses études, entre l’apparition de ce handicap et le vaccin contre la rougeole. « C’est dramatique de dire des choses pareilles, on fait peur aux gens », réagit Mélissa Kedia, ancienne éducatrice spécialisée au sein de l’Institut médico-éducatif (IME) CAP Autisme auprès du journal « Le Parisien ».

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Changements dans les méthodes de diagnostic, critères élargis…

Dans les faits, les chiffres donnent pourtant le tournis. Aux États-Unis, la prévalence des cas d’autisme est passée, en vingt ans, d’ un enfant sur 150 à un sur 31, d’après une nouvelle étude rendue publique le 15 avril. Le phénomène s’explique néanmoins « très largement » par des changements dans les méthodes...

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