Au Royaume-Uni, des méthodes policières concernant les femmes victimes de fausses couches choquent

Depuis décembre, les policiers britanniques ont le droit de fouiller les téléphones et les logements des femmes victimes de fausse couches et soupçonnées d’avortements clandestins. Les militants réclament une dépénalisation de l’avortement au Royaume-Uni.
Des téléphones saisis et des logements réquisitionnés en cas de fausse couche. Cela ressemble à un cauchemar et pourtant, ce sont bien les nouvelles directives policières prises en décembre dernier au Royaume-Uni. Ces mesures sont d’abord passées inaperçues avant que des militants finissent par alerter le « Guardian », l’un des grands quotidiens britanniques, et le « Cosmopolitan », le magazine féminin le plus lu chez les 18-40 ans outre-Manche.
Dans ces titres, des professionnels de santé et des gynécologues dénoncent les pratiques policières.
Les femmes soupçonnées d’avoir eu recours à un avortement illégal peuvent ainsi voir les autorités britaniques arrivées chez elles pour fouiller, afin de rechercher des médicaments utilisés pour interrompre les grossesses. Ils espèrent ainsi trouver des preuves dans les historiques de navigation, des messages ou encore des applications de santé servant à vérifier les cycles menstruels.
En Angleterre et au Pays de Galles, l’IVG est officiellement toujours une infraction
Les policiers ont aussi reçu des indications pour retrouver de potentielles boîtes de médicaments vides. Le Collège royal des obstétriciens et gynécologues (RCOG)...