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Après l’affaire Bétharram, une première plainte vise l’école publique

Après l’affaire Bétharram, une première plainte vise l’école publique
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Dans le sillage de l’affaire Bétharram, une première plainte vient d’être déposée pour des violences subies dans une école publique dans les années 1970.

Gilles Parent, 63 ans, a déposé plainte, jeudi 10 avril, auprès du parquet de Bayonne, pour des violences subies lorsqu’il était scolarisé dans les années 1970 à l’école primaire Jean-Jaurès à Anglet (Pyrénées-Atlantiques). Il s’agit de la première plainte visant l’école publique, déposée dans le sillage de l’affaire Bétharram.

Le sexagénaire accuse un instituteur – également directeur de l’école – de l’avoir puni à plusieurs reprises en le frappant avec une baguette en bois sur les fesses. Il témoigne aussi d’un autre instituteur qui circulait dans les rangs avec une règle en bois et n’hésitait pas à frapper les élèves au hasard, « jusqu’à casser l’objet en deux », précise « Libération ». Il parle aussi d’humiliations répétées : « Pour corriger une dictée, les enfants doivent s’asseoir à côté de lui, à son bureau, poursuit-il dans le journal. L’homme pince l’intérieur de la cuisse avec deux doigts, à l’endroit le plus sensible, et tourne fort dès qu’il aperçoit une faute, jusqu’à ce qu’elle soit corrigée. »

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Au collège, Gilles Parent sera scolarisé dans l’établissement privé...

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