Après l’affaire Bétharram, comment le gouvernement lutte contre les violences dans les établissements privés

À la suite des révélations de l’affaire Bétharram, la ministre de l’Éducation Élisabeth Borne annonce un plan de lutte contre les violences physiques et abus au sein des établissements privés sous contrat.
Le gouvernement veut tirer les leçons de l’affaire Notre-Dame de Bétharram. Dans une interview au journal « La Tribune dimanche », la ministre de l’Éducation nationale a détaillé une série de mesures de son nouveau plan de lutte contre les violences dans les établissements privés, « Brisons le silence, agissons ensemble ».
Des inspections plus régulières et des signalements obligatoires
La ministre a annoncé un « renforcement des contrôles », qu’elle estime « peu nombreux » alors que « paradoxalement l’enseignement privé sous contrat est subventionné à hauteur de 10 milliards d’euros par an », souligne-t-elle. À la suite des scandales d’abus sexuels et de violences à Notre-Dame de Bétharram, une inspection de l’établissement a débuté ce lundi 17 mars après plus de trente ans d’absence de contrôles.
La ministre de l’Éducation prévoit de créer une « mission d’appui » au sein de l’inspection générale qui « interviendra aux côtés des équipes académiques pour les situations particulièrement problématiques ». Au total « 60 inspecteurs seront affectés entre 2025 et 2026 », et « 40 % des établissements privés sous contrat seront inspectés dans les deux prochaines années ».
Au manque de...
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