Après la publication de photos volées, Gisèle Pelicot assigne « Paris Match » en justice

Gisèle Pelicot a assigné en justice l’hebdomadaire « Paris Match », qui avait publié le 17 avril dernier des photographies prises « à son insu et de manière dissimulée », ont annoncé ses avocats. L'affaire sera examinée le 11 juin.
« Intolérable », s’insurgent ses avocats. Ce mardi 29 avril, Gisèle Pelicot a assigné « Paris Match » devant le tribunal judiciaire de Nanterre pour atteinte à la vie privée et au droit à l’image, après la publication de clichés volés.
Elle réclame au magazine 30 000 euros de dommages et intérêts ainsi que la publication de la condamnation en couverture. L'affaire sera examinée le 11 juin à 13h30, ont précisé ses avocats Antoine Camus et Stéphane Babonneau dans un communiqué.
Sept photographies prises sur son nouveau lieu de résidence
Le 17 avril dernier, « Paris Match » avait publié sept photographies prises « à son insu et de manière dissimulée », où l’on peut voir la septuagénaire accompagnée d’un homme présenté comme son nouveau compagnon. L’une d’elles figurait en une.
« Il est encore une fois question ici de consentement et de libre arbitre : deux principes fondamentaux que Paris Match a cru pouvoir ignorer en privant unilatéralement Gisèle Pelicot de la maîtrise de ce qu'elle déciderait de partager ou non sur sa vie privée » dénoncent ses avocats.
Selon eux, l'hebdomadaire avait été destinataire d'une mise en demeure avant publication, qu'il « a simplement décidé...