Après Bétharram, l’enseignement catholique promet un grand ménage dans ses internats

Un audit généralisé, une mission sur la libération de la parole, des formations pour les personnels. L’enseignement catholique veut réagir. Mais pourquoi maintenant seulement ?
Elles ont grandi dans le silence. Des années durant, des élèves internes ont subi des violences, souvent dans l’indifférence ou la peur. L’affaire Bétharram a mis à nu ce système de déni. Désormais, l’enseignement catholique se dit décidé à agir. Il vient d’annoncer le lancement d’un audit complet de ses internats, une première dans son histoire.
Un audit pour éviter un nouveau Bétharram
Selon les chiffres de l’enseignement catholique, 596 internats accueillent aujourd’hui environ 38 000 élèves, dont 16 000 dans le réseau agricole. Un maillage dense, mais peu contrôlé. « Les nuitées sont un facteur de risque aggravant s’agissant de violences faites aux jeunes » a déclaré Philippe Delorme, secrétaire général de l’enseignement catholique, lors d’une conférence de presse relayée par « Franceinfo ».
L’audit promis devrait débuter dès la rentrée et s’étaler sur un an, voire plus. L’objectif affiché est clair : « garantir des internats sûrs » grâce à un système de certification durable, censé prévenir les violences et encadrer les pratiques éducatives.
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Autre engagement fort : une mission indépendante sur la...
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