Agressions sexuelles : après la mise en examen d’un prêtre à Dijon, les témoignages affluent

Depuis l’annonce de la mise en examen d’un prêtre costalorien à Dijon, une quinzaine de victimes ont été recensées par un collectif. Une seule plainte a cependant été déposée jusqu’à présent.

Une parole qui se libère. À Dijon, la mise en examen d’un prêtre costalorien pour agressions sexuelles fait affluer les témoignages de violences. Le parquet de Dijon a mis en examen samedi 31 mai le père Yves G. pour « agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité ». Placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Bourges, le prêtre est pour le moment présumé innocent.

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Plusieurs personnes l’ayant côtoyé dans les années 2000 et 2010 l’accusent aujourd’hui de pédocriminalité. Un collectif de soutien, nommé « la Parole accueillie », a ainsi été lancé vendredi 30 mai. Sollicité par « Libération », celui-ci indique avoir été contacté par « quinze victimes ». « Ça tombe de partout », affirme Emmanuelle Dancourt, l’une de ses membres, et par ailleurs présidente de l’association MeTooMedia.

Parmi les victimes, des « jeunes » hommes, aujourd’hui âgés de 25 à 40 ans et tous mineurs au moment des faits, indique-t-elle. « Certains faits » concernent en effet des mineurs, confirme le parquet à « Libération », sans donner davantage de précisions.

« Je ne sais quoi dire d’autre que...