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Affaire Bétharram : une plainte pour « crime contre l’humanité » classée sans suite

Affaire Bétharram : une plainte pour « crime contre l’humanité » classée sans suite
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Ce mardi 1er juillet, la plainte pour «crime contre l’humanité » des anciens élèves de l’établissement privé catholique Ozanam, dirigé par la congrégation des Pères de Bétharram jusqu’en 1970, a été classée sans suite par la procureure de la République de Limoges. Elle estime qu’il y a prescription des faits. 

Ils ont tenté de faire lever le délai de prescription, sans succès. Quatre anciens élèves de l’établissement privé catholique Ozanam ont porté plainte début 2025 pour « crimes contre l’humanité » contre la congrégation des Pères de Bétharram, en charge du collège jusque dans les années 1970.

Regroupés en collectif, ils dénoncent des humiliations, des châtiments corporels, des attouchements et des viols perpétrés entre les années 1960 et 1970. 

Une plainte classée sans suite

Le délai de prescription est donc de 30 ans pour ce genre de plainte. Le collectif d’anciens élèves espérait contourner cette règle en invoquant la volonté du Parlement européen de supprimer la prescription des faits dans les cas de violences sexuelles sur mineurs. 

Une justification qui n’a pas été retenue par la procureure de la République de Limoges. Selon Ici Limousin, cette dernière a décidé de juger irrecevable la plainte des quatre hommes. L’instruction est classée sans suite. 

La congrégation des Pères de Bétharram a dirigé l’établissement Ozanam de 1948 à 1976. Selon France 3, ils occupaient des postes de...

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