Accusée d'avoir brûlé vif son grand-père de 95 ans, une femme rejugée en appel pour assassinat dans l'Ain
C'était en 2020. Une jeune femme était soupçonnée d'avoir tué son grand-père grabataire en mettant le feu à son lit. Alors qu'elle avait été condamnée à 5 ans de prison avec sursis lors de son premier procès, elle est de nouveau jugée ce lundi 23 juin 2025, la Cour d'appel estimant sa peine trop clémente.
En août 2020 le corps d’un homme de 95 ans était retrouvé carbonisé dans son lit médicalisé à Saint-Laurent-de-Mure, dans le Rhône. Deux mois plus tard, sa petite-fille, Émilie G., avoue l’avoir tué en mettant volontairement le feu à son lit. Selon elle, il s’agissait d’un "acte d’amour", destiné à abréger les souffrances de ce grand-père qu’elle considérait comme un père. Elle affirme que, quelques semaines avant sa mort, il lui aurait "demandé de mourir". Alors qu'Émilie G. raconte avoir versé de l’essence sur le matelas, puis lancé une feuille enflammée avant de fuir, l'enquête révèle quelques incohérences. En effet, l’expertise mentionne un "dépôt minutieux de carburant", soigneusement réparti sur la couette et le matelas. Loin d’un geste impulsif, ce détail fait planer l’ombre d’une préméditation. Le nonagénaire, pris au piège, aurait agonisé plusieurs minutes, mourant par asphyxie (...)
