Accusé d’hypersexualiser les femmes sur TikTok, AD Laurent sort du silence dans « Le Parisien »

Épinglé par Aurore Bergé et banni de TikTok pour ses contenus jugés toxiques, l’influenceur Adrien Laurent s’est défendu dans « Le Parisien » avant son audition à l’Assemblée nationale le 10 juin.

Adrien Laurent, plus connu sous le pseudonyme « AD Laurent », n’est plus le bienvenu sur TikTok. Mi-mai, l’influenceur, ex-star de téléréalité reconverti dans le porno, a été épinglé sur X par la ministre déléguée à l’Égalité femmes-hommes, Aurore Bergé.

Elle s’est félicitée de la disparition de son compte, suivi par deux millions d’abonnés, du réseau social très prisé des adolescents, à la suite d’un signalement qu’elle avait effectué la veille. « Depuis ce signalement, vous êtes très nombreux à m’écrire pour m’indiquer d’autres comptes. D’autres signalements suivront. Les réseaux sociaux ne sont pas une zone de non-droit », écrivait-elle.

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Début juin, Aurore Bergé a transmis aux responsables de TikTok, Meta, Twitch et Snapchat une liste d’utilisateurs jugés problématiques, les appelant à prendre leurs responsabilités et à faire le ménage sur leurs plateformes. AD Laurent figurait parmi cette charrette d’influenceurs et d’influenceuses ciblés pour être bannis.

Âgé de 31 ans, Adrien Laurent est accusé d’hypersexualiser les femmes et de véhiculer une « vision déformée et toxique de la sexualité où la...