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À Reims, une femme subit une hystérectomie par erreur : le laboratoire et la gynécologue assignés en justice

À Reims, une femme subit une hystérectomie par erreur : le laboratoire et la gynécologue assignés en justice
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En juin 2022, après avoir été diagnostiquée d’un cancer de l’utérus, une Rémoise de 40 ans subit une hystérectomie. Six mois plus tard, elle découvre qu’elle n’a, en réalité, jamais été malade. Ses analyses ont été échangées avec celles d’une autre patiente.

Pour cette Rémoise qui souhaite rester anonyme, l’annonce de son cancer de l’utérus a été un choc : « Il n’y avait pas d’avenir. Je me connais, je savais que je ne serai pas assez forte pour combattre cette maladie. J’ai seulement pensé à mes quatre enfants, je me demandais comment ils allaient vivre sans moi » raconte-t-elle au journal « L’Union ».

En juin 2022, elle reçoit les résultats de la biopsie demandée par la remplaçante de sa gynécologue habituelle, qui révèle un cancer de l’utérus. Une hystérectomie est programmée quelques semaines plus tard. Une opération lourde, qui déclenche une ménopause précoce dont elle subit les effets pendant deux ans.

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L’analyse de son utérus retiré ne montre pas de métastase, un « coup de bol » selon cette praticienne remplaçante, qui lui indique qu’il n’y aura donc pas besoin de suivre une chimiothérapie. « Elle m’a souhaité de bonnes vacances et elle a raccroché. »

« Elle a menti pour camoufler son erreur »

Mais en janvier 2023, nouveau bouleversement. Sa gynécologue habituelle...

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