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86 % des violences sexuelles sont classées sans suite, selon une étude

86 % des violences sexuelles sont classées sans suite, selon une étude
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Si le nombre de violences sexuelles explose, plus des trois quarts des plaintes sont classées sans suite, selon une nouvelle étude publiée ce mercredi 3 avril.  

Le nombre de violences sexuelles et conjugales, le plus souvent dénoncées par des femmes, n’a jamais été aussi important. Pourtant, l’écrasante majorité des signalements sont classés sans suite faute de preuves, selon une étude publiée ce mercredi 3 avril.  

Entre 2012 et 2021, ces violences ont représenté environ un million d'affaires, soit 4 % de l'ensemble des affaires pénales terminées sur la période, selon cette étude de l'Institut des politiques publiques (IPP). 

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72 % pour les violences conjugales classées sans suite  

Les faits de harcèlement en particulier sont de plus en plus dénoncés, même s'ils ne représentent que 4 % des affaires (un tiers concerne des violences sexuelles dont 62 % sont des agressions sexuelles, surtout sur mineurs), selon des données tirées du système Cassiopée utilisé pour la saisie, l'enregistrement et le traitement des dossiers de justice pénale. 

Cette hausse coïncide avec le contexte de la vague #MeToo en 2017, du Grenelle des violences conjugales deux ans plus tard et la diffusion de nombreuses circulaires à destination des magistrats, souligne l'autrice de l'étude, Maëlle Stricot. 

Mais comme pour la plupart des infractions pénales, le taux de classement sans suite des...

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