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Voleur de chevaux, une tradition mongole

Voleur de chevaux, une tradition mongole
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Dans cette région du monde, le trafic de cheval est pratiqué depuis des siècles, pour le gain mais aussi par convoitise.

Des animaux revendus à l’autre bout du pays

C’est la part d’ombre des steppes. Le vol de chevaux est pratiqué depuis des siècles, par appât du gain mais aussi par convoitise. Les destriers les plus vifs ont toujours attisé l’amour fou que les Mongols portent à leurs montures. Ceux qui remportent les courses de la fête nationale du Naadam n’ont pas de prix.

Dérober des étalons relève cependant du grand art. Il faut se glisser de nuit au milieu du troupeau, passer la corde au cou de chevaux retors et prendre la poudre d’escampette sans alerter les gardiens. Comme les bêtes sont marquées au fer de symboles ancestraux indiquant leurs propriétaires, elles étaient souvent revendues discrètement à l’autre bout du pays.

La littérature mongole en a fait des romans à succès

Le chef-d’oeuvre de la littérature mongole, La Tamir aux eaux limpides, met ainsi en scène un Robin des bois volant aux riches éleveurs pour redistribuer aux pauvres. Plus récemment, le documentaliste Hamid Sardar, dans Le Cavalier mongol (2019), a suivi un justicier avouant dans la dernière scène s’être lui (...)

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